Décidez sans crainte !

Chaque jour, nous devons prendre jusqu’à 20 000 décisions. Lors d’un petit-déjeuner organisé par l’IVCG, l’Association internationale des hommes d’affaires chrétiens, Roland Frauchiger a expliqué tout ce que cela implique et quelles ont été les décisions les plus importantes pour lui.

La section thurgovienne de l’IVCG a proposé un petit-déjeuner accompagné d’une brève conférence, à l’hôtel Waaghaus de Gottlieben (TG). La présentation de Roland Frauchiger abordait le sujet des décisions.

Andrea Vonlanthen a chaleureusement accueilli la cinquantaine de personnes présentes et, après le délicieux buffet du petit-déjeuner, donné la parole à Roland Frauchiger, gérant intérimaire indépendant, délégué depuis de nombreuses années du Conseil d’administration du groupe AMAG, député au Grand Conseil, restaurateur et maire de Thalheim (AG). Interrogé sur ses talents, Frauchiger s’est décrit comme un penseur et analyste rapide et un bon organisateur.

Des décisions de portées différentes

Selon ce quinquagénaire, père de trois enfants, nous devons prendre jusqu’à 20 000 décisions au quotidien. Heureusement, beaucoup d’entre elles font partie de notre routine, « sinon ça serait quand-même un peu stressant ». En général, beaucoup de gens ont de la peine à prendre des décisions , car les conséquences sont souvent imprévisibles.

Roland Frauchiger a expliqué qu’il y a une différence entre des petites décisions à court-terme, qui sont souvent prises et facilement rectifiables, et des décisions importantes. Celles-ci s’inscrivent dans le temps et influencent par la suite un certain nombre d’autres décisions. De plus, elles ont souvent aussi un impact sur d’autres personnes, comme par exemple les décisions concernant le personnel dans la vie d’entreprise. Certaines encore, comme le mariage ou un choix professionnel, sont uniques et revêtent une extrême importance.

Les facteurs de décision

Roland Frauchiger a une formation d’ingénieur sur machines. Et quand il s’est agi de passer de la logistique des pièces détachées au service des véhicules chez AMAG, il s’est retiré dans une chapelle, a lu la Bible, prié et pesé le pour et le contre. « Je me suis tourné vers le secteur automobile et ai fait un pas en avant professionnellement », a-t-il expliqué.

« Les processus de décision démarrent par une impulsion, une sorte de question, de pensée soudaine ou due à une situation insatisfaisante », fait remarquer Frauchiger. L’analyse vient ensuite : faits, conséquences, moyens à disposition. Troisièmement, il est nécessaire de comparer les alternatives possibles, penser aux compromis et évaluer si c’est le bon moment. Au final, il faut tenir compte du temps et des faits, mais aussi faire preuve de compétences, d’expérience, de raison et de courage. La mise en pratique implique une capacité d’action, des projets, la prise de mesures d’accompagnement et la répartition des tâches. Enfin, il faut évaluer les résultats au moyen de retours puis les corriger et consolider son expérience.

Assumer les conséquences

« Questionne tes motivations » et « Tu ne dois rien faire, hormis assumer les conséquences » sont deux maximes importantes pour Roland Frauchiger. Tant lui que sa femme ont regretté le fait que le restaurant de Thalheim soit au bord de la faillite ; après mûre réflexion, ils se sont mis d’accord de courir le risque d’entrer dans le secteur risqué de la restauration. Entre-temps, le restaurant Thalner Bär a fait son bout de chemin.

Pour Frauchiger, la meilleure chose qui lui soit arrivée dans sa vie a été sa décision, à l’âge de 15 ans, d’accorder sa confiance à Dieu et à la Bible. Dieu le créateur est saint, il aime les êtres humains et offre, grâce à la rencontre avec Jésus, le pardon et la vie éternelle.

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