Comment être entrepreneur ET chrétien

Est-ce que de nos jours, le fait de se proclamer chrétien et croyant est devenu un problème pour les entrepreneurs ? Et pourtant, en Suisse aussi les appels en faveur de plus d’éthique au travail et dans les relations professionnelles gagnent du terrain. Alors où est le problème, si l’on veut rejoindre le réseau « Entrepreneurs Chrétiens Suisses » (ECS) ?

Les entrepreneurs sont décideurs, et connaissent des hauts et des bas. Le lot des entrepreneurs croyants est exactement le même ; la seule différence est qu’ils rencontrent souvent des situations qui paraissent humainement impossibles – mais se produisent. Il semblerait que Dieu porte un amour particulier aux entrepreneurs, tant chacun d’elles et d’eux peut véhiculer d’exemples de « miracles », petits ou grands, si l’on veut employer les grands mots.

Tous ont au moins une expérience heureuse avec Dieu à raconter, une histoire divine en stock. Cela ne veut pas forcément dire que les entrepreneurs croyants réussissent mieux dans les affaires, peu importe le lieu et la conjoncture. Toute entreprise connaît des revers et des coups durs. Mais souvent, ils se sentent particulièrement bien « épaulés » dans ces moments-là et perdent moins espoir que ceux qui n’ont personne à leur écoute.

Les assemblées générales d’ECS sont l’occasion idéale de s’impregner de leurs témoignages. Ainsi l’entrepreneur tessinois Michele Scarati a expliqué comment une prophétie a mis sa vie professionnelle sens dessus-dessous : « À l’époque, j’ai partagé cette vision avec peu de monde… Les mots étaient trop lourds de conséquence, je me serais senti présomptueux. Mais Dieu a tenu Sa parole, et cette épopée hollywoodienne n’est pas près de finir ! » Ou bien René Jaquet, qui roule sa bosse depuis dix ans avec sa société Rapid’clés Sàrl après avoir travaillé pour Swissair : « Il ne m’a fallu qu’un mois, après mon licenciement, pour faire la connaissance du fondateur de cette entreprise qui voulait laisser son entreprise entre de bonnes mains. »

Les rencontres d’apéro organisées dans les différentes régions sont aussi une bonne occasion de vérifier soi-même pourquoi et comment être entrepreneur et chrétien est possible aujourd’hui encore et en Suisse aussi. Ces rencontres sont très enrichissantes, soit du point de vue économique que humain.

Retour